Accueil

Navigation rapide dans le site: Contenu:, Pour en savoir plus:, Menu principal, Service, Recherche


Afghanistan : Pas de reconstruction et de développement sans sécurité

Vie quotidienne en Afghanistan Vie quotidienne en Afghanistan

Avec la mise à jour de sa stratégie pour l’Afghanistan, le gouvernement fédéral pose les jalons de son engagement futur dans l’Afghanistan. Dans la refonte de la stratégie, la reconstruction civile est mise encore davantage au premier plan. L’engagement militaire doit en fournir et assurer la base essentielle.

Malgré une situation difficile sur le terrain, l'Allemagne entend poursuivre son engagement militaire en Afghanistan et renforcer l'aide civile qu'elle apporte à la reconstruction du pays. Telles sont les grandes lignes de la stratégie adoptée ce matin par le conseil des ministres, à Berlin. A quelques jours de l'anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, le ministre des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier a réaffirmé la raison d'être de l'engagement allemand à Kaboul et dans le nord de l'Afghanistan. "L'Afghanistan ne doit plus jamais servir de refuge au terrorisme international", a-t-il déclaré.

L'Allemagne portera son aide financière à la reconstruction de 100 à 125 millions d'euros en 2008. "Nous voulons lancer une offensive civile de reconstruction : notre aide à la reconstruction doit aller plus vite et elle doit aussi atteindre les régions isolées. De plus, elle doit être visible et durable", a expliqué M. Steinmeier. En effet, "sans la reconstruction et le développement, il est clair à nos yeux qu'il n'y a pas de sécurité". La priorité ira au secteur éducatif, à la création de revenus, à l'amélioration des infrastructures et au soutien des structures politiques. Berlin veut également renforcer ses efforts de formation des forces de sécurité afghanes. Il s'agit "d'aider les Afghans à mettre en place et à former leur police et leur armée", a expliqué M. Steinmeier.

Il n'existe pas de solutions simples et rapides aux problèmes de l'Afghanistan, reconnaît le gouvernement allemand. Berlin juge qu'il faut nécessairement miser sur le long terme. Interrogée ce matin à la télévision, la chancelière Angela Merkel n'a pas voulu avancer de date concernant la fin de l'engagement allemand. Ne serait-ce que sur le plan militaire, l'Allemagne fournit quelque 3000 soldats à l'ISAF, ainsi que deux équipes régionales pour la reconstruction qui travaillent dans les régions de Kundus et de Faisabad, au nord de l'Afghanistan.

Dressant aujourd'hui un bilan de la situation, les ministres allemands ont néanmoins estimé que "malgré des revers, les succès enregistrés jusqu'à présent en matière de reconstruction ont pu être consolidés et le processus poursuivi avec succès". L'organisation d'élections démocratiques, puis la mise en place de structures politiques, la création de 350 écoles depuis 2001, les progrès de l'alphabétisation (six millions d'écoliers en plus, dont un tiers de filles), les progrès en matière de santé, notamment dans les centres urbains, le soutien à l'activité économique et à la création d'emploi sont autant de succès. La construction d'un système judiciaire qui fonctionne, les lacunes qui demeurent en matière d'éducation ou d'accès aux soins, mais aussi le soutien aux cultures alternatives pour enrayer la culture de la drogue restent autant de défis à relever.

Pour plus d'informations:

Situation au 04.09.2007

Pour en savoir plus:

Stratégie pour l'Afghanistan 2007

Stratégie pour l'Afghanistan du gouvernement fédéral 2007 (en allemand/anglais)

Images de l'Afghanistan



Cette page:


A propos © 1995-2007 Auswärtiges Amt