L'Allemagne au jour le jour
Libération de l'otage allemand en Afghanistan
12.10.2007 | Rudolf Blechschmidt, 62 ans, est arrivé en Allemagne
L'otage allemand en Afghanistan, Rudolf Blechschmidt, est libre. Après avoir été retenu près de trois mois, l'ingénieur de 62 ans a été libéré mercredi 10 octobre. Ses 85 jours de détention représentent le triste record d'une prise d'otage d'un étranger en Afghanistan. M. Blechschmidt a pu être mis en sécurité dans l'ambassade d'Allemagne à Kaboul mercredi soir. Il avait été remis à des forces de sécurité afghanes dans la province de Wardak, d'après un communiqué du ministre fédéral des Affaires étrangères, M. Frank-Walter Steinmeier.
Dans les locaux de l'ambassade, M. Blechschmidt a tout d'abord été examiné par un médecin. Il semblerait être en bonne santé malgré sa longue détention. Entre-temps il est arrivé en Allemagne.
"Rudolf Blechschmidt, l'otage allemand en Afghanistan, est libre. Nous en sommes heureux et soulagés", a déclaré M. Steinmeier. Les cinq accompagnateurs afghans de l'Allemand ont également été libérés. M. Steinmeier a remercié la cellule de crise de son ministère, l'ambassade d'Allemagne à Kaboul et le gouvernement afghan "pour leur engagement incessant qui a finalement porté ses fruits".
Source : dpa
Déclaration de M. Steinmeier au sujet de la libération de l'otage allemand en Afghanistan (texte en anglais):
Prix Nobel de chimie pour Gerhard Ertl
12.10.2007 | Primé pour ses recherches sur les surfaces
Gerhard Ertl, prix Nobel de chimie 2007 (dpa)
Après le prix Nobel de physique 2007, celui de chimie est également décerné à un Allemand : Gerhard Ertl de l'Institut Fritz-Haber à Berlin a reçu la nouvelle de la consécration de sa carrière de chimiste le jour de son 71ème anniversaire. Il est récompensé pour l'examen détaillé des réactions chimiques que l'on retrouve par exemple dans un catalyseur de voiture ou dans la destruction de la couche d'ozone. L'Académie royale des sciences de Suède a annoncé la nouvelle mercredi 10 octobre à Stockholm. La veille, le chercheur Peter Grünberg, du centre de Jülich, avait reçu le prix Nobel de physique. Le dernier prix Nobel de chimie allemand remonte à presque vingt ans.
En effet, les trois Allemands Johann Deisenhofer, Robert Huber et Hartmut Michel s'étaient partagé ce prix en 1988. Ils avaient découvert la structure d'une protéine grâce à laquelle les bactéries utilisent la lumière du soleil.
Le chef du comité Nobel, M. Gunnar von Heijne, a expliqué les attendus du comité : "Gerhard Ertl a réussi à maîtriser une partie très difficile de la chimie et créé une base pour des générations de chercheurs." Un autre membre du comité, M. Håkan Wennerström, a renchéri : "Nous avons affaire à un homme qui travaillait tout simplement à un niveau à part des autres. Bien sûr, il a été assisté par de nombreux collaborateurs. Mais par rapport à d'autres chercheurs dans son domaine, il était sans égal. L'approche systématique allemande du travail scientifique a vraiment porté ses fruits dans les recherches d'Ertl."
Le ministre fédéral des Affaires étrangères, M. Frank-Walter Steinmeier, a déclaré dans son message de félicitation à M.Ertl : "Le prix Nobel attribué aujourd'hui à Gerhard Ertl et celui d'hier à Peter Grünberg représentent des preuves impressionnantes de la qualité élevée de la recherche allemand et de l'excellente réputation internationale de l'Allemagne en tant que site scientifique. Ces prix montrent que le gouvernement fédéral est sur la bonne voie avec ses initiatives pour la promotion des hautes technologies et l'internationalisation des sciences allemandes."
Source : dpa
Poru en savoir plus sur les sciences et la recherche en Allemagne :
Festival de musique pop dans la résidence de l'ambassadeur au Kenya
12.10.2007 | 1300 spectateurs au "Kikwetu Music Festival" dans le jardin de la résidence
Un groupe kényan (Joan Pereruan)
Dans le quartier de Muthaiga, les habitants n'ont pas l'habitude d'entendre leurs voisins – cette zone résidentielle de Nairobi se compose de villas dont les terrains sont si vastes que les sons s'y perdent. Mais cette soirée du 5 octobre aura fait exception, car l'ambassadeur d'Allemagne au Kenya, Walter Lindner, avait lancé une grande invitation : 17 groupes de musique pour ce qui aura probablement été le premier festival pop en plein air du Kenya, avec 1300 spectateurs. Dans le jardin de la résidence, les diplomates côtoyaient les fans de hip-hop, divers expatriés et amateurs de musique kényans. M. Lindner avait pris soin de prévenir les voisins. Il est bien possible que la musique ait, pour une fois, porté au-delà des haies.
Muthaiga a pris des airs de Woodstock, mais sans la pluie et la gadoue. Une Africaine en robe du soir dansait devant l'estrade avec des adolescents habillés comme pour un concert en plein air en Europe. Pas de passage prioritaire au stand de bière pour les diplomates, chefs d'entreprise et hauts fonctionnaires de l'ONU. M. Lindner avait décidé qu'une zone VIP serait en contradiction avec l'esprit du "Kikwetu Music Festival".
M. Lindner, qui a lui-même étudié la musique, avait décidé d'offrir ce festival aux musiciens kényans. "Ils ont tellement plus de mal à vivre de leur musique que leurs collègues européens", dit-il pour expliquer son engagement. "Je souhaitais donner à mes amis une opportunité de se produire sur une scène équipée avec autant de professionalisme qu'à New York, Rio ou Berlin", confie M. Lindner, qui n'a pas hésité à prendre place derrière un synthétiseur en tant qu'invité.
La musique de cette soirée reflétait la diversité des 40 groupes ethniques kényans. Pendant huit heures, les 17 meilleurs groupes du Kenya ont présenté les styles les plus divers : du hip-hop au rap en passant par le soul, blues, jazz, gospel et l'afro-fusion, sans oublier la musique traditionnelle.
Source : dpa
Site internet de l'ambassade d'Allemagne à Nairobi (allemand / anglais):