|
|||||||
|
Algérie: l'islamiste Menasra met en garde contre le risque d'une "explosion sociale" en cas de fraude aux législativesAP le 7 Février 2012
Alger - Abdelmadjid Menasra, ancien ministre islamiste et chef du Front du changement, qui vient juste d'être agréé par le ministère de l'Intérieur, a avertit mardi contre le risque d'une "explosion sociale" en cas de fraude électorale lors des législatives du mois de mai.
A proximité
"Je mets en garde le ministère de l'Intérieur contre toute velléité de fraude, car cela conduira inévitablement à une explosion sociale. Si on n'ouvre pas la porte au changement démocratique, on ouvrira alors la porte à l'anarchie et à ce moment-là , il ne servira plus à rien d'avoir des regrets" , a-t-il averti mardi au forum politique du quotidien arabophone "El Khabar".
Ce ministre entré en dissidence avec son ancien parti, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), et qui doit tenir vendredi son congrès constitutif, assure néanmoins que ses mises en garde "ne sont une menace contre aucun parti politique et contre aucune personne, mais simplement une exigence de donner la liberté au peuple de choisir celui qui le dirigera". La mise en garde de Menasra fait écho à des avertissements similaires lancés ces derniers jours par d'autres chefs de partis islamistes qui se disent absolument convaincus d'une victoire aux prochaines législatives, dans la foulée des "printemps arabes", s'il n'y a pas fraude. "En Tunisie, au Maroc et en Algérie, c'est le même peuple, le même désir de changement, la même envie de voir les forces islamistes gérer les affaires de la Cité", oppose Menasra aux arguments de nombreux responsables gouvernementaux algériens qui revendiquent pour leur part "une exception algérienne" par rapport à l'émergence des formations islamistes dans des pays tels que la Tunisie ou la Libye. Le Premier ministre Ahmed Ouyahia et son ministre de l'Intérieur, Dahou Ould Kablia, soutenaient encore jeudi dernier, à la clôture de la session parlementaire, que leur "hantise" n'était pas l'arrivée en force des islamistes, une perspective qu'ils écartent, mais plutôt le spectre d'une large abstention. Pas moins de huit partis islamistes vont participer aux prochaines législatives, dont on devrait connaître ce mardi soir la date exacte (le 5 ou le 12 mai). Face à leur échec à constituer des listes communes d'une part et leurs assurances qu'il n'y a pas de risque de "péril vert" d'autre part, ces formations se livrent à une surenchère sur le thème de la fraude électorale, mettant la pression sur le gouvernement. Ce dernier a visiblement opté pour une stratégie d'atomisation de l'électorat islamiste, en accordant généreusement et loin des tracasseries bureaucratiques habituelles de l'administration de nombreux agréments à des formations souhaitant s'ancrer dans cette mouvance. ________________________Dans la même rubrique_________________________
Commentaires
Nouveau commentaire :
|
PARTICIPER
|
English Call Center
Mohamed Bakkar
www.tabadoul.com site de permutation au maroc
tabadoul.com
Les etudes en Ukraine 2012-2013 bien venu!
DenCompany
|