Trois énormes explosions ont secoué dimanche la capitale congolaise, Brazzaville, causées par un incendie dans un dépôt de munitions, d’une caserne des forces blindées, de l’armée congolaise.

Le quartier Mpila, ou est situé la caserne, au bord du fleuve Congo, a été entièrement soufflé, on parle de plus de 200 morts et d’un millier de blessés, dont des victimes piégées dans les décombres de leurs habitats détruis.

« Il y avait au moins 200 stagiaires à la caserne, plus au moins 100 personnes dans l'église Saint-Louis qui s'est écroulée. Et, il y a des maisons qui se sont écroulées avec à l'intérieur des familles » racontent des témoins.

« A la lumière des faits, sous la réserve des conclusions de l'enquête, un court circuit aurait donné lieu à un incendie, lequel se serait propagé au dépôt central des armes et minutions, causant la mort de plus d'une centaine de nos compatriotes » peut on lire dans un communiqué officiel des autorités congolaises, qui ont fait appel par la voix du président Denis Sassou Nguesso, à l’aide internationale.

A cet effet, Le Maroc a diligenté une aide médicale et humanitaire d’urgence sur décision royale, un hôpital de compagne des FAR sera également déployé sur place pour livrer soins aux populations sinistrées, rapporte la MAP.

Un premier avion des Forces Royales Air a décollé dimanche soir à destination de Brazzaville, avec à bord, une première livraison de médicament et de matériel médical d’urgence.